L’AGRI VOLTAÏQUE EST PORTEUR D’ESPOIR POUR LE MONDE AGRICOLE
L’agri voltaïque est une culture étagée qui associe une production d’électricité photovoltaïque et une production agricole sur la même surface. La coexistence de panneaux solaires et de culture implique un partage de la lumière entre ces deux types de production. (Définition Wikipédia)
L’agri Voltaïque permet de développer une centrale solaire sans compromettre
l’activité agricole et permettre une cohabitation avec les animaux.
Les avantages pour les agriculteurs
Des terres agricoles protégées des excès des changements climatiques durant toutes les saisons (Sécheresse, Violents orages, Grêle, Gel…….)
Une amélioration des rendements et de la qualité des produits
La pérennisation des cultures condamnées à disparaître ou à migrer
Un revenu supplémentaire : La mise en place de cette unité de production photovoltaïque va permettre de financer l’ensemble des travaux liés à ce projet.
De plus un loyer annuel sera proposé au propriétaire pour la location de sa surface
(durée 20 à 30 ans) ; loyer qui sera calculé en fonction de l’énergie fournie par la
centrale photovoltaïque.
L’agri voltaïque est encouragé par l’Etat
La participation d’instituts publics atteste de l’intérêt de l’Etat pour une technologie prometteuse qui a l’avantage de ne pas préempter des terres pour l’une ou l’autre des activités conciliées par l’agri voltaïque. Dans son rapport de février 2018 l’ADEME avait d’ailleurs classé l’agri voltaïque parmi les opportunités pour les exploitants agricoles.
L’Etat qui cherche à assurer un complément de revenu aux agriculteurs/éleveurs a effectivement de nombreuses raisons de s’intéresser au concept. Les collectivités sont concernées. Chaque installation engendrera des retombées fiscales pour les collectivités.
- CFE, Contribution Foncière des Entreprises.
- CVAE, Contribution sur la valeur Ajoutée des Entreprises.
- IFER, Impôts Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux.
- Taxe Foncière.
STRATÉGIES MÉDITERRANÉE se félicite de la mission confiée par le gouvernement à Olivier Damaisin. Mission qui consiste à faire un état des lieux du mal être Paysan et de proposer des pistes de prévention au suicide agricole.
Un rapport devrait être rendu dans les 6 mois. (La Depeche.fr du 23/02/2020).
Le mal-être des agriculteurs,
un phénomène préoccupant à surveiller de près
Député du Lot-et-Garonne, Olivier Damaisin vient d’être nommé par le Gouvernement pour conduire une mission parlementaire sur le mal-être des agriculteurs. Il entend « réhumaniser la relation entre les instances décisionnaires et les agriculteurs, afin de leur donner des preuves que l’État ne les a pas abandonnés ». Il défend par ailleurs la mise en place « de pratiques plus conformes aux attentes des consommateurs et à leur propre conception de l’agriculture, loin du fantasme de la « ferme de nos grands-parents » ».
« Depuis les années 1990, les agriculteurs subissent une pression inédite, qui semble s’accroître avec le temps. Plusieurs facteurs sont avancés pour expliquer cette situation. Le premier d’entre eux, c’est le bouleversement de la structure agricole : jusque dans les années 1980, de nombreuses exploitations étaient de type familial, et la transmission des savoirs et des terres était ainsi assurée dans un contexte familial – soit directement à un membre de la famille, soit à un travailleur agricole régulier, assimilé à la famille. Au tournant des années 1990, en revanche, un fossé s’est creusé entre des micro-exploitations reposant sur une seule personne et des exploitations gigantesques toujours plus nombreuses, qui n’ont plus laissé la place aux fermes « traditionnelles ».
Ceci peut être corrélé avec la demande de profits croissante qui est exigée du secteur agricole par les circuits de l’agroalimentaire et de la grande distribution, en parallèle d’une réaction inverse qui a vu émerger les « petits producteurs » plébiscités dans les médias et par toute une partie des consommateurs. Plus de profits signifiant se fonder moins sur l’humain que sur les chiffres, et la confiance des individus dans les chiffres ou dans des organismes et institutions déshumanisés étant moindre que leur confiance dans d’autres individus, il était « logique » de voir émerger ce genre de contre-courant : « qui connaît bien, châtie moins », pour paraphraser l’adage.
Les agriculteurs doivent faire face à une pression sans précédent.
Car les agriculteurs, outre la pression économique liée à ces changements structurels de production, doivent également faire face à une pression morale sans précédent. L’« agri-bashing » est devenu un phénomène courant, auquel nous prenons quasiment tous part, de façon plus ou moins militante, sous l’influence des médias. À force de ne traiter que les scandales sanitaires, les dérives de la grande distribution et des échanges mondialisés, et de pointer sans arrêt du doigt l’agriculture dite « conventionnelle », ceux-ci ont en effet très largement contribué à donner l’image d’un agriculteur qui ne serait qu’un pion consentant d’un système « empoisonneur », oubliant au passage de mettre en avant que la France bénéficie de l’agriculture la plus sûre et la plus surveillée, parmi les premières au niveau mondial et la première d’Europe – chacun sait que l’Europe seule n’est pas avare de réglementations contraignantes, or la France va souvent plus loin que ses directives, dans l’intérêt des consommateurs !